
La treizième session de la Commission nationale de la formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique s’est tenue le 28 mai 2025 au Centre national de supervision du réseau d’interconnexion et de développement du numérique universitaire, situé dans le quartier Melen, à Yaoundé.
Les membres de la Commission se sont réunis afin d’évaluer les acquis, d’identifier les points de vigilance et de définir des perspectives d’amélioration qualitative. L’objectif principal était de garantir une rencontre fructueuse entre les aspirations légitimes des populations, qui souhaitent une meilleure prise en charge médicale, et les exigences d’une formation des personnels médicaux à jour «up to date», comme l’a souligné le professeur Jacques Fame Ndongo, qui présidait ces assises.
Cette rencontre a réuni les représentants des services du Premier ministre, des départements ministériels concernés par ces formations, ainsi que ceux des universités d’État, des facultés de médecine et des sciences biomédicales et pharmaceutiques. Étaient également présents les représentants des établissements privés habilités ainsi que ceux des Ordres nationaux de la santé.
La Commission nationale de la formation médicale a pris plusieurs décisions clés pour améliorer l’enseignement médical au Cameroun. Elle demande aux facultés de recenser les établissements pouvant accueillir des étudiants en stage et de soumettre un rapport au ministère. Un comité interministériel sera mis en place pour définir le statut des praticiens hospitalo-universitaires. Des évaluations des établissements de formation seront organisées en 2025/2026. La Commission recommande aussi la création d’un Institut d’Odontostomatologie et la mise en place d’un comité pour accréditer les formations dans cette discipline. Enfin, elle appelle à une accélération de la réforme des cursus médicaux et des spécialisations.
Le ministre d’État a présenté ce nouveau chantier comme une opportunité de renforcer la qualité de la formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologique au Cameroun. “Notre devoir en tant que formateurs est de ‘créer’ ce médecin nouveau, ce pharmacien nouveau et ce chirurgien-dentiste nouveau, au service de nos populations. C’est la mission que la République nous a confiée. Assurons-la avec honneur, fierté et responsabilité” a-t-il affirmé lors de son discours d’ouverture. Le professeur Jacques Fame Ndongo a également exprimé le souhait que ces débats à huis clos aboutissent à des propositions concrètes.